ECOBANG 2000 à 6000
L'ESSENTIEL DE L'ECOBANG
Tout d’abord ECOBANG™ 2000 à 6000 représente un dispositif de traitement des effluents phytosanitaires conçu pour gérer des volumes plus élevés d’effluents. Selon la version que vous choisissez, cette solution offre une capacité de stockage de 2000 à 6000 litres d’effluents.
Ensuite VENTO-SOL a breveté le couvercle particulier de la cuve, conçu pour optimiser la surface d’échange entre l’air et l’effluent.
Il convient de noter que nous avons déposé un brevet à l’INPI pour cette version d’ECOBANG™. Le principe de fonctionnement est similaire à celui d’ECOBANG™ CP 900. Un système de ventilation ECOBANG est installé sur le couvercle amovible de la cuve et insuffle de l’air dans la cuve, facilitant ainsi l’évaporation des effluents.
Aussi le couvercle de la cuve remplit plusieurs fonctions essentielles. Notamment la protection contre la pluie, l’assurance de la circulation de l’air ECOBANG, et l’intégration d’un capteur solaire aérothermique.
Le principal objectif du capteur solaire est de préchauffer l’air ventilé pour augmenter les températures et la capacité d’évaporation lorsque les conditions météorologiques le permettent. En outre, cela permet de réduire le débit d’air et, par conséquent, de minimiser la consommation d’énergie électrique.
Un produit en inox pour une grande fiabilité
Nous fabriquons la cuve d’ECOBANG™ 2000 à 6000 en acier inoxydable pour garantir sa durabilité. Elle comporte des traverses verticales que nous soudeons sur les côtés pour renforcer la structure.
Le couvercle, quant à lui, est en acier et nous le revêtons d’une peinture époxy. Ensuite nous appliquons une deuxième couche de peinture de finition appropriée. La plaque de polycarbonate qui compose le couvercle a une épaisseur de 10 mm pour garantir une bonne rigidité.
Vento-Sol installe un palonnier sur le couvercle pour permettre à un chariot élévateur de le soulever.
Si nécessaire, nous pouvons intégrer un bac de rétention, ce qui permet d’obtenir une cuve à double paroi.
Le résidu collecté par ADIVALOR
À l’intérieur de la cuve Ecobang, l’utilisateur place une bâche, qui permet la récupération annuelle du résidu sec. Le résidu sec contenu dans la bâche peut être collecté par ADIVALOR en vue de son élimination.
Ainsi, avant le début de la nouvelle saison, l’utilisateur peut soulever le couvercle de la cuve, retirer la bâche contenant le résidu sec. Il n’aura qu’à l’envoyer chez ADIVALOR. Une nouvelle bâche peut alors être mise en place dans la cuve.
Pensé pour la simplicité
Nous livrons la cuve prête à l’usage, avec la bâche déjà installée. L’utilisateur n’a qu’à la décharger du camion en utilisant un chariot élévateur et à la placer dans la zone de stockage prévue.
Il est essentiel que le sol soit rigide, mais il n’est pas nécessaire de construire une dalle à cet effet. Un lit de sable ou de petits cailloux est suffisant.
Ensuite, il vous reste simplement à raccorder l’arrivée d’effluent et l’électricité, et le matériel peut être mis en service.
Construit sur mesure
Nous construisons le matériel ECOBANG™ 2000 à 6000 sur mesure. Le client décide de l’orientation du couvercle, ainsi que des emplacements pour l’arrivée d’effluent, l’arrivée électrique et la cheminée d’évacuation de l’air.
Les dimensions de la cuve sont déterminées en fonction des besoins en stockage et en évaporation.
Vento-Sol vous garantit les meilleures solutions pour vos traitements des effluents phytosanitaire.
Un suivi du remplissage et de l’évaporation sur ordinateur
Nous incluons une jauge de niveau connectée avec le matériel pour vous permettre de suivre le niveau de remplissage de la cuve et l’évaporation générée. Vous pouvez consulter ces données via une interface sur smartphone ou sur Internet.
Nous avons spécifiquement configuré la jauge pour être utilisée avec ECOBANG™, vous permettant ainsi de surveiller les petites variations quotidiennes de l’évaporation.
Questions fréquentes
La Rétention pour le Stockage de Matières Dangereuses Liquides
Pour prévenir les potentielles fuites du contenant principal, le stockage de matières dangereuses liquides exige impérativement un bac de rétention. La réglementation établit de nombreuses dispositions à ce sujet. En ce qui concerne particulièrement la rétention pour les cuves de plus de 1000L de capacité (ce qui est pertinent dans le cas d’ECOBANG), elle doit être capable de contenir au minimum 100% du volume de la plus grande cuve ou 50% du volume total. Par exemple, une cuve de type GRV de 1000L nécessitera une rétention de 1000L. Toutefois, si vous stockez 2 cuves de 1000L (soit un total de 2000L stockés), une rétention de 1000L (50% du total) est suffisante.
Il est important de noter que les effluents phytosanitaires sont les seuls effluents pouvant être stockés sans bac de rétention, à condition que :
- La distance du stockage par rapport à la limite de propriété soit supérieure à 10m (5 mètres en cas de stockage dans un bâtiment fermé).
- La distance par rapport à un point d’eau (rivière, puits, fossé, etc.) soit supérieure à 50m.
- La zone ne soit pas sujette à des inondations.
Pour ce qui est d’ECOBANG IBC/GRV en particulier, il peut être aisément placé sur un bac de rétention. Sur demande, nous pouvons également fournir des bacs de rétention en acier galvanisé.
Gestion des Résidus d’Effluents Phytosanitaires avec ECOBANG IBC/GRV
Dans le secteur de l’agriculture, dans le contexte du traitement des effluents phytosanitaires avec ECOBANG IBC/GRV, nous avons établi une convention avec ADIVALOR dès 2016, permettant la collecte des résidus générés par l’utilisation d’ECOBANG. Ainsi, après 5 ans d’utilisation, le dispositif ECOBANG est démonté et installé sur une nouvelle cuve de type GRV/IBC. L’utilisateur doit démonter et réinstaller le dispositif sur la nouvelle cuve. L’ancien GRV, une fois correctement refermé hermétiquement, peut être restitué chez le distributeur lors des opérations de collecte ADIVALOR. Cette prestation est incluse dans l’achat d’ECOBANG, avec un poids maximal admissible de 100 kg, équivalant à environ 35 kg de résidus secs, offrant une marge confortable.
Quantité d’Effluents Phytosanitaires Générés par Hectares
Il n’existe aucune corrélation observée entre la surface cultivée et les volumes d’effluents phytosanitaires générés. Les quantités d’effluents phytosanitaires dépendent de plusieurs autres facteurs :
- Le nombre de pulvérisateurs.
- La taille et la capacité des pulvérisateurs.
- La fréquence des traitements.
- Le type d’équipement utilisé pour le lavage et le rinçage (haute pression ou non).
- Les préférences en termes de propreté de l’utilisateur.
Il est possible de faire une estimation approximative. Par exemple, en viticulture, le lavage/rinçage d’un pulvérisateur d’environ 600L avec une lance haute pression nécessite environ 150 à 200L d’eau, et en multipliant cela par le nombre de lavages, on peut avoir une idée des volumes générés.
Cependant, pour une évaluation plus précise des volumes annuels d’effluents phytosanitaires générés, il est recommandé de mesurer la quantité d’eau utilisée pendant le lavage. Cela peut être réalisé de deux manières : soit en consultant la consommation sur le compteur d’eau, soit en chronométrant le lavage tout en mesurant le débit d’eau.
Volatilité des Produits Phytosanitaires : Une Perspective Raisonnable
Si un produit phytosanitaire ne possède pas de caractère volatile, il ne pourra pas s’évaporer en présence d’ECOBANG. En revanche, si le produit phytosanitaire est volatil, la partie volatile qui est également présente dans les effluents phytosanitaires peut s’évaporer. Cependant, nous considérons que cela ne devrait pas être perçu comme un problème, pour plusieurs raisons évidentes :
Les produits phytosanitaires ont déjà obtenu l’homologation pour un usage en plein air. Si l’administration constate que la volatilité et la dangerosité de ces produits posent un problème avéré, elle peut les interdire. Par conséquent, de tels produits volatils ne se retrouveront plus dans les effluents.
Les effluents phytosanitaires sont composés en grande partie d’un faible volume de fond de cuves (généralement moins de 10L) et d’eau provenant des opérations de lavage et de rinçage. En d’autres termes, la concentration de produits phytosanitaires dans les effluents est très faible, et leur quantité est de toute manière négligeable par rapport à ce qui est pulvérisé dans les champs. Généralement, il reste moins de 1 kg par mètre cube d’eau (0,1% de résidus).
Il n’existe aucune norme de rejet dans l’air concernant les produits phytosanitaires, ce qui rend impossible toute analyse.
Par analogie, on peut comparer les effluents phytosanitaires aux eaux de lavage de pinceaux de peinture : les solvants présents dans les peintures s’évaporent du mur. Il n’y a pas de préoccupation majeure quant à la volatilité de la peinture contenue dans l’eau de lavage du pinceau (souvent fortement diluée), alors même que l’on accepte que les solvants de la peinture brute appliquée sur le mur puissent s’évaporer.
Gestion des Effluents Phytosanitaires : Catégories de Solutions
De nombreuses solutions existent pour la gestion des effluents phytosanitaires, que l’on peut classer en quatre catégories selon les résidus générés :
Dispositifs de Génération de Déchets Désydratés
Les dispositifs, comme ECOBANG, ne produisent que des déchets dangereux déshydratés. Ces dispositifs doivent respecter le code de l’environnement, et un prestataire agréé doit éliminer les déchets. Pour le traitement des effluents phytosanitaires avec ECOBANG, ADIVALOR est le prestataire agréé.
Dispositifs de Dépollution des Effluents
Il s’agit de stations d’épuration qui dépolluent les effluents. Elles génèrent d’un côté une boue d’effluents phytosanitaires concentrés (à éliminer comme déchets dangereux ou pouvant être évaporés avec ECOBANG) et de l’autre côté une eau propre (pouvant être rejetée dans le milieu naturel après vérification de sa conformité avec la réglementation sur l’eau). Certains dispositifs génèrent également des résidus dangereux tels que des filtres ou charbons actifs, qui doivent être traités comme des déchets dangereux.
Dispositifs de Traitement Biologique avec Résidu Épandable
Il existe uniquement deux dispositifs relevant de cette catégorie, et ils doivent être conformes à l’arrêté du 4 mai 2017. Les dispositifs de traitement biologique génèrent un résidu épandable.
L’Épopée Juridique de Vento-Sol : La Victoire de la Raison
C’est une histoire longue et laborieuse. Depuis ses débuts en 2010, Vento-Sol a dû faire face à de nombreux obstacles administratifs inutiles. Entre 2015 et 2021, nous avons successivement saisi le Tribunal Administratif de Toulouse, la Cour d’Appel de Bordeaux, la Cour de Cassation et le Conseil d’État… et tous ont donné raison à Vento-Sol. Le Ministère de l’Écologie a été condamné pour faute.
En résumé, la justice a confirmé que la procédure de reconnaissance n’englobait pas ECOBANG, et que nous pouvions commercialiser ECOBANG dans le respect du Code de l’Environnement.
La justice a ainsi validé que la procédure de reconnaissance avait pour seul objectif d’autoriser l’épandage des résidus, ce qui ne concernait que 2 dispositifs. En d’autres termes, 16 dispositifs sur 18 ne devraient pas figurer dans la liste officielle du Ministère.
Conformité à la Réglementation pour la Gestion des Effluents Phytosanitaires
La gestion des effluents phytosanitaires relève en premier lieu du Code de l’Environnement. De plus, l’arrêté du 4 mai 2017, concernant l’utilisation des produits phytosanitaires (disponible sur Legifrance), apporte des directives spécifiques et des dérogations par rapport au Code de l’Environnement.
Pour une application aisée de la réglementation, il est recommandé de suivre l’arborescence suivante :
Dans le cas particulier d’ECOBANG (cas n°4), vous devez vous conformer uniquement au Code de l’Environnement, ce que vous pouvez faire de manière simple :
Assurez-vous que la cuve de stockage est compatible chimiquement avec les produits phytosanitaires.
Veillez à ce que la cuve de stockage soit parfaitement étanche.
L’utilisation d’un bac de rétention ou d’une double paroi est obligatoire, sauf si vous respectez les distances minimales par rapport aux points d’eau (50m) ainsi qu’aux limites de propriétés et aux bâtiments habités (10m).
Les effluents et les résidus ne doivent en aucun cas être rejetés dans l’environnement naturel. Vous devez les collecter et les éliminer par un prestataire agréé.
Le Succès Incontestable d’ECOBANG : Un Respect du Code de l’Environnement
Depuis 2015, plus de 450 dispositifs ECOBANG ont été mis sur le marché. Aucun client n’a jamais rencontré de problèmes avec l’administration, que ce soit la police de l’eau ou la police de l’environnement. La raison en est fort simple : ECOBANG permet à ses utilisateurs de travailler en accord avec le Code de l’Environnement.
Il est important de noter qu’ECOBANG n’a jamais constitué un obstacle à l’obtention de certifications environnementales telles que HVE (Haute Valeur Environnementale) ou Bio. Cela s’explique toujours par le fait que le dispositif permet de respecter le Code de l’Environnement.
Le seul problème potentiellement bloquant réside dans le refus de financement dans certaines régions. À la date du 9 juin 2023, la région des Pays de la Loire était la seule à refuser les financements, arguant qu’ECOBANG ne figurait pas sur la liste officielle. Toutefois, aucune autre région n’a imposé de telles contraintes, et France Agrimer a également approuvé le financement d’ECOBANG pour plusieurs arboriculteurs.
Facteurs Influant sur les Volumes d’Effluents Phytosanitaires
La superficie cultivée ne présente aucune corrélation directe avec les volumes d’effluents générés. Ces volumes dépendent de plusieurs autres facteurs :
- Le nombre de pulvérisateurs
- La taille et la capacité des pulvérisateurs
- Le nombre de traitements
- L’équipement utilisé pour le lavage et le rinçage (haute pression ou non)
- Le niveau de propreté accepté par l’utilisateur
Une estimation approximative peut être réalisée. Par exemple, dans le secteur viticole, le lavage/rinçage d’un pulvérisateur d’environ 600L avec une lance haute pression nécessite généralement entre 150 et 200L d’eau. En multipliant ces chiffres par le nombre de lavages, il est possible d’obtenir une idée des volumes générés.
Cependant, la méthode idéale pour évaluer les volumes annuels d’effluents phytosanitaires est de mesurer la quantité d’eau consommée pendant les opérations de lavage. Cela peut être réalisé de deux manières simples : soit en consultant la consommation sur le compteur d’eau, soit en chronométrant le lavage tout en mesurant le débit d’eau.
Entretien de la Cuve d’ECOBANG : Une Intervention Rare
Après plusieurs années d’utilisation, des résidus s’accumulent au fond de la cuve. De temps à autre, au-delà de 10 ans, vous pouvez faire appel à un prestataire agréé pour curer votre cuve.
Dans le domaine des effluents phytosanitaires, les volumes de résidus sont extrêmement faibles (généralement moins de 500g de résidus par tonne d’eau). Par conséquent, après 10 ans d’utilisation, il reste au maximum 3 à 5 cm de résidus au fond de la cuve… c’est-à-dire pratiquement rien. Si vous le souhaitez, un prestataire agréé peut effectuer un curage de la cuve.