ECOBANG™sur mesure
L'ESSENTIEL
Principe de fonctionnement d’ECOBANG
ECOBANG™ est un système permettant l‘évaporation de l’eau contenue dans les effluents aqueux. Il repose sur une ventilation forcée qui insuffle de l’air, aspiré à l’extérieur, sur la surface de l’eau contenue dans une cuve fermée. Cet air ressort par une cheminée placée sur le dessus de la cuve. Cette circulation d’air permet l’évaporation de l’eau contenue dans la cuve.
Le dimensionnement du système de ventilation est créé selon les caractéristiques de la cuve. Et la cuve est choisie pour permettre une évaporation totale des effluents sur une année de fonctionnement.

ECOBANG SUR MESURE : une adaptabilité à tous les contextes et à toutes les cuves
Du fait de son principe de fonctionnement, il est possible d’adapter ECOBANG à quasiment toutes les cuves. C’est ainsi qu’est né le concept d’ECOBANG SUR MESURE. Nous pouvons adapter le dispositif ECOBANG à tous les contextes, souhaits, et à toutes les particularités spécifiques. Le champ des possibles est presque sans fin.
Depuis 2016, de nombreuses cuves ont été équipées, quel que soit le matériau (plastiques, acier, béton, résine de polyester), la forme de la cuve (cuve verticale ou horizontale, citerne cylindrique ou rectangulaire, ou autre) et la mise en œuvre (cuve hors-sol, cuve enterrée ou cuve semi-enterrée). Nous avons aussi déjà équipé des cuves qui étaient déjà en place utilisée chez les clients, des cuves neuves et des cuves de deuxième main (par exemple des anciennes citernes de stockage de vin).
La capacité d’évaporation avec ECOBANG SUR MESURE dépend de beaucoup de facteurs : dimensions et forme de la cuve, climat, hauteur d’effluents dans la cuve, puissance de la ventilation, etc… Nous simulons les installations en prenant en compte toutes ces données.

Un soucis constant de l’impact sur l’environnement, et des répercussions positives pour les clients :
Nous avons développé une expertise et un processus d’identification du besoin du client intégralement réalisé par téléphone et à distance. Ainsi, dès la première discussion, nous allons être capable de comprendre si nous pouvons répondre à votre besoin, et quelle solution ECOBANG peut être proposée. Ensuite, nous aurons besoin de photos, de plans, de dimensions. Et au final, nous pourrons orienter le client vers une ou plusieurs solutions.
Le fait de travailler à distance présente de nombreux avantages, pour le client, pour nous, mais aussi pour l’impact environnemental. Sur ce dernier point déjà, cela permet de réduire au maximum les déplacements professionnels, ce qui réduit donc les émissions de gaz à effet de serre. Mais cela permet aussi de réduire les frais de fonctionnement de VENTO-SOL, ce qui nous aide aussi à réduire les coûts (déplacement et temps humain), et donc les prix des produits commercialisés.
De plus, avec ECOBANG SUR MESURE, il est possible de réutiliser des anciennes cuves qui n’ont plus d’utilité, et qui seraient normalement destinées à la destruction. C’est une situation que nous rencontrons souvent chez les agriculteurs et les viticulteurs, avec deux situations récurrentes :
- De nombreux agriculteurs ont déjà en place une cuve/ citerne pour récupérer les effluents phytosanitaires collectés sur leur aire de lavage. Dans une telle situation, nous leur proposons d’équiper, avec un kit ECOBANG réalisé sur mesure, la cuve qu’ils ont déjà. Cela réduit grandement le coût de l’installation, la citerne n’ayant pas besoin d’être remplacée. Le kit ECOBANG est dimensionné selon la taille de la cuve, sa forme, et les volumes annuels à gérer.
- De nombreux viticulteurs ont des anciennes cuves de stockage de vin, qu’ils n’utilisent plus. Ces cuves sont chimiquement compatibles avec les effluents phytosanitaires (même les cuves peintes en acier, qui sont souvent revêtues d’une peinture époxy). Nous pouvons équiper sur mesure ces cuves.
Le summum de l’ECOBANG SUR MESURE a été créé avec ECOBANG-NAVY : l’idée était de récupérer un ancien bateau de plaisance, et de le transformer en cuve de stockage et de traitement pour les effluents phytosanitaires.
ECOBANG SUR MESURE aide donc les utilisateurs à entrer dans le cadre de l’Economie circulaire, en permettant le rallongement de la durée d’utilisation des produits déjà existants, et en en réduisant l’obsolescence.
Le sur-mesure évolutif pour s’adapter à l’existant
La plupart du temps, les installations réalisées sur mesure se ressemblent les unes par rapport aux autres. Mais, parfois, il est nécessaire de développer une solution spécifique pour s’adapter à une situation particulière. Par exemple, lorsque les clients ont déjà une cuve, mais que celle-ci est trop petite pour pouvoir évaporer avec ECOBANG tous les effluents générés. Dans ce cas-là, nous pouvons développer des évolutions d’ECOBANG spécifiques, pour augmenter l’évaporation des solutions standards.
Enfin, toujours dans le domaine du traitement des effluents phytosanitaires, nous pouvons transformer ou augmenter les performances de certains autres dispositifs. Par exemple, lorsque les solutions concurrentes ne permettent plus d’atteindre les objectifs et posent problème, il est possible de combiner ou transformer le dispositif avec ECOBANG. Nous avons par exemple complété et transformé avec ECOBANG des anciens bac de traitement biologiques (type Phytobac), qui étaient devenus sous dimensionnés suite à l’augmentation des volumes d’effluents phytosanitaires générés.

Un suivi des performances grâce à une jauge connectée
Afin de suivre et pouvoir contrôler l’évaporation et la quantité d’effluents présents dans la cuve, une jauge connectée est fortement recommandée pour toutes les installation sur mesure. Cela permet à l’utilisateur d’être prévenu lorsque la cuve est trop remplie, de connaître exactement la quantité d’effluents introduite et la capacité d’évaporation quotidienne.
Cet outil permet ainsi, outre de prévenir les situations de trop plein, de pouvoir vérifier que la capacité d’évaporation est bien celle que nous avons annoncée au préalable.
ECOBANG SUR MESURE a été cité parmi les lauréats à l’occasion du salon Vinitech de Bordeaux, en novembre 2022.

Questions fréquentes
Tout stockage de matière dangereuses liquides nécessite un bac de rétention, destiné à prévenir les éventuelles fuites du contenant principal. La réglementation prévoit de nombreuses dispositions. Concernant plus particulièrement la rétention pour les cuves de plus de 1000L de contenance (qui nous concernent avec ECOBANG), la rétention pouvoir contenir au moins 100% de la cuve la plus grande, ou 50% du volume total. Par exemple, une cuve de type GRV de 1000L nécessitera une rétention de 1000L. Mais le stockage de 2 cuves de 1000L (soit un total de 2000L stockés) nécessitera une rétention de 1000L (50% du total).
A noter : les effluents phytosanitaires sont les seuls effluents qui peuvent être stockés sans bac de rétention, sous réserve que :
1. La distance du stockage par rapport à la limite de propriété est supérieure à 10m (5 mètres en cas de stockage dans un bâtiment fermé).
2. La distance par rapport à un point d’eau (rivière, puit, fossé, etc.) est supérieure à 50m.
3. Que la zone n’est pas inondable.
Concernant plus spécifiquement ECOBANG IBC/ GRV, le matériel peut être facilement stocké sur un bac de rétention. Nous pouvons aussi fournir, sur demande, des bacs de rétention en acier galvanisé.
Dans l’agriculture, et dans le cadre du traitement des effluents phytosanitaires avec ECOBANG IBC/ GRV, nous avons signé, dès 2016, une convention avec ADIVALOR permettant la collecte des résidus issus de l’utilisation d’ECOBANG. Ainsi, après 5 ans d’utilisation, le dispositif ECOBANG sera démonté et installé sur une nouvelle cuve de type GRV/ IBC. L’ancien GRV, après avoir été bien refermé hermétiquement, pourra être amené chez le distributeur au moment des opérations de collecte ADIVALOR. La prestation est payable à l’achat d’ECOBANG. Le poids maximal admissible est de 100kg, soit environ 35kg de résidus secs… ce qui laisse beaucoup de marge.
Quelle est la quantité d’effluents phytosanitaires générés par hectares ?
Nous n’avons observé aucune corrélation entre la surface cultivée et les volumes d’effluents. Les volumes d’effluents phytosanitaires générés dépendent de nombreux autres facteurs :
1. Nombre de pulvérisateurs,
2. Taille et volume des pulvérisateurs,
3. Nombre de traitement,
4. De l’outillage utilisé pour laver et rincer (haute pression ou
pas),
5. Le niveau de propreté accepté par l’utilisateur.
Il est possible de faire une estimation grossière. Par exemple, nous constatons qu’en viticulture, la quantité d’eau nécessaire pour le lavage/rinçage d’un pulvérisateur d’environ 600L avec une lance haute pression nécessite environ 150 à 200L d’eau, ce qui, multiplié par le nombre de lavage, permet d’avoir une idée sur les volumes.
Mais l’idéal pour évaluer les volumes d’effluents phytosanitaires générés annuellement est de mesurer la quantité d’eau consommée par lavage. Cela peut être fait facilement de deux façons : soit en lisant la consommation sur votre compteur d’eau, soit en chronométrant le lavage après avoir mesurer le débit d’eau.
Si le produit phytosanitaire n’est pas volatile, alors il ne pourra pas s’évaporer avec ECOBANG. Au contraire, si le produit phytosanitaire est volatile, alors la partie volatile qui compose aussi les effluents phytosanitaires pourra s’évaporer. Cependant, nous considérons que cela ne doit pas être considéré comme un problème, pour plusieurs raisons évidente :
1. Les produits phytosanitaires ont déjà été homologués pour un usage à l’air libre. Si la volatilité et la dangerosité des produits sont problématiques et avérés, alors il appartient à l’administration d’interdire ledit produit… on ne * retrouvera alors plus ce produit volatile dans les effluents.
2. Les effluents phytosanitaires sont composés d’une faible quantité de fond de cuves (généralement moins de 10L) et d’eau de lavage et rinçages. Autrement dit, la concentration de produits phytosanitaires dans les effluents est très faible, et leur quantité est de toute façon négligeable par rapport à ce qui est pulvérisé au champ : nous constatons qu’il reste toujours largement moins de 1kg par m3 d’eau (0,1% de résidus).
3. Il n’existe aucune norme de rejet dans l’air en produits phytosanitaires à ne pas dépasser… par conséquent, il est impossible de faire une analyse.
Par analogie, on peut comparer les effluents phytosanitaires aux eaux de lavage de pinceaux de peinture : les solvants présents dans les peintures s’évaporent du mur. Pourquoi se préoccuper de la volatilité de la peinture contenue dans l’eau de lavage du pinceau (largement diluée) alors que l’on accepte que les solvants de la peinture brute appliquée sur le mur puisse s’évaporer.
Il existe de nombreuses solutions pour gérer les effluents phytosanitaires, qu’il est possible de classer dans 4 catégories en fonction des résidus qui sont générés :
1. Les dispositifs, tels ECOBANG, qui génèrent uniquement un déchet dangereux déshydraté : ces dispositifs doivent appliquer le code de l’environnement, et le déchet doit être éliminé par un prestataire agréé. Pour ECOBANG et le traitement des effluents phytosanitaires, le prestataire est ADIVALOR.
2. Les dispositifs qui dépolluent l’effluent : ce sont des stations d’épuration, qui vont générer d’une côté une boue d’effluents phytosanitaires concentrés (à éliminer comme déchets dangereux ou qu’il est possible d’évaporer avec ECOBANG), et de l’autre côté une eau propre (qui peut être rejetée dans le milieu naturel après avoir vérifié qu’elle respecte les lois sur l’eau. Certains dispositifs génèrent aussi des résidus
dangereux (filtres, charbons actifs, etc., à faire traiter comme déchet dangereux).
3. Les dispositifs qui font du traitement biologique, et qui génère un résidu épandable. Il n’y a que deux dispositifs qui entrent dans ce cadre, et il faut respecter l’arrêté du 4 mai 2017 pour cela.
C’est une longue histoire. Vento-Sol a subi de nombreux blocages administratifs inutiles, dès son démarrage en 2010. Entre 2015 et 2021, nous avons successivement saisi le Tribunal Administratif de Toulouse, la Cour d’Appel de Bordeaux, la Cour de Cassation et le Conseil d’Etat… et tous ont donné raison à Vento-Sol. Le Ministère de l’Ecologie a été condamné pour faute.
En résumé, la justice a confirmé qu’ECOBANG n’entrait pas dans le cadre de la procédure de reconnaissance, et que nous pouvions commercialiser ECOBANG dans le cadre du respect du Code de l’Environnement.
La justice a ainsi confirmé que la procédure de reconnaissance n’avait qu’un seul objectif : autoriser l’épandage des résidus, ce qui concerne uniquement 2 dispositifs. Autrement dit, 16 dispositifs sur 18 ne devraient pas apparaître dans la liste officielle du Ministère.
La gestion des effluents phytosanitaires est réglementée par le Code de l’Environnement tout d’abord, et l’arrêté du 4 mai 2017 relatif à l’utilisation des produits phytosanitaires (https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000034603791) donne quelques
consignes et dérogations. particulières par rapport au Code de l’Environnement.
La façon la plus simple d’appliquer la réglementation est tout d’abord de suivre l’arborescence suivante :
Dans le cas plus spécifique d’ECOBANG (cas n°4), il faut donc appliquer uniquement le Code de l’Environnement. C’est simple à faire :
1. La cuve de stockage doit être compatible chimiquement avec les produits phytosanitaires.
2. La cuve de stockage doit évidemment être étanche.
3. Un bac de rétention ou une double paroi est nécessaire, sauf si les distances par rapport aux points d’eau (50m) et aux limites de propriétés et aux bâtiments habités (10m) sont respectées,
4. Les effluents et les résidus ne doivent pas être rejetés dans le milieu naturel, mais ils doivent être collectés et éliminés par un prestataire agréé.
Depuis 2015, plus de 450 dispositifs ECOBANG ont été commercialisés. Jamais aucun client n’a rencontré de difficultés avec l’administration (police de l’eau ou police de l’environnement). La raison en est très simple : ECOBANG permet à ses utilisateurs de travail dans le cadre du code de l’environnement.
Nous pouvons rajouter qu’ECOBANG n’a jamais été un prétexte pour empêcher l’obtention d’une certification environnementale (HVE, Bio, etc.), toujours pour la même raison que le dispositif permet le respect du Code de l’Environnement.
Le seul point sensiblement bloquant qui peut arriver est un refus des financements dans certaines régions (à la date du 9 juin 2023, seule la région Pays de la Loire refusait les financements, au prétexte qu’ECOBANG n’était pas dans la liste officielle. Mais il n’y a pas de blocages dans les autres régions. De plus, France Agrimer a aussi validé les financements d’ECOBANG à plusieurs arboriculteurs.
Nous n’avons observé aucune corrélation entre la surface cultivée et les volumes d’effluents. Les volumes d’effluents phytosanitaires générés dépendent de nombreux autres facteurs :
1. Nombre de pulvérisateurs,
2. Taille et volume des pulvérisateurs,
3. Nombre de traitement,
4. De l’outillage utilisé pour laver et rincer (haute pression ou
pas),
5. Le niveau de propreté accepté par l’utilisateur.
Il est possible de faire une estimation grossière. Par exemple, nous constatons qu’en viticulture, la quantité d’eau nécessaire pour le lavage/rinçage d’un pulvérisateur d’environ 600L avec une lance haute pression nécessite environ 150 à 200L d’eau, ce qui, multiplié par le nombre de lavage, permet d’avoir une idée sur les volumes.
Mais l’idéal pour évaluer les volumes d’effluents phytosanitaires générés annuellement est de mesurer la quantité d’eau consommée par lavage. Cela peut être fait facilement de deux façons : soit en lisant la consommation sur votre compteur d’eau, soit en chronométrant le lavage après avoir mesurer le débit d’eau.
Après plusieurs années d’utilisation, des résidus se déposeront dans le fond de la cuve. Occasionnellement, après plus de 10 ans, vous pourrez faire curer votre cuve par un prestataire agréé.
Dans le domaine des effluents phytosanitaires, le volume de résidus est très faible (souvent inférieur à 500g de résidus par tonne d’eau). Par conséquent, après 10 ans d’utilisation, il reste au maximum 3 à 5 cm de résidus en fond de cuve… soit quasiment rien. Si vous le souhaitez, vous pouvez faire faire par un prestataire agréé un curage de la cuve.