TRAITEMENTS DES EFFLUENTS PHYTOSANITAIRES

Dans cette page, nous allons faire un point global sur la gestion des
effluents phytosanitaires. Plusieurs points aborderont tous les aspects
suivants :

  • Ce que sont les effluents phytosanitaires
  • La réglementation
  • Les solutions proposées pour gérer ces effluents
  • Les éléments nécessaires pour choisir le dispositif de traitement
    des effluents
  • Comment travaille la société Vento-Sol
  • Une introduction aux dispositifs de traitement des effluents
    phytosanitaires ECOBANG

La France à la pointe de la gestion des effluents phytosanitaires

La France a été le premier pays, dans le monde, à décider d’apporter un cadre réglementaire pour faciliter la gestion des effluents phytosanitaires générés par les agriculteurs. Ces effluents sont issus des opérations post traitement des pulvérisateurs agricoles (opérations de vidanges, lavages et rinçages). S’ils sont mal gérés, et bien que composés à plus de 99% d’eau (moins de 1% de pesticides), les effluents phytosanitaires peuvent être à l’origine de pollutions ponctuelles importantes.

Dès septembre 2006, un arrêté a encadré les gestions des effluents phytosanitaires. Le texte a depuis été sensiblement modifié, et le texte actuellement applicable est <https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000034603791> arrêté du 4 mai 2017 relatif à la mise sur le marché et à l’utilisation des produits phytopharmaceutiques. Il propose 3 grandes voies aux agriculteurs :

  • la vidange et le lavage au champ (sous certaines conditions de dilution),
  • l’élimination par un prestataire agréé (ce qui coûte relativement cher, car on transporte et élimine principalement de l’eau)
  • l’utilisation sur place d’un dispositif de traitement des effluents phytosanitaires : c’est ici qu’intervient Vento-Sol avec ECOBANG.
Aire de lavage complète
Aire de lavage complète

Beaucoup de solutions pour gérer les effluents phytosanitaires

Il existe plusieurs technologies pour gérer les effluents phytosanitaires. On peut les classer de plusieurs façons :

  • Selon la technologie
    • Stations d’épuration (traitement biologique, filtration, physico-chimique) : Aderbio, Cascade Twin, Vitimax, BF Bulles, Carola, Emeraude, Hydrocampe, Phytopur, Sentinel, Phytocat
    • L’évaporation : Ecobang (c’est nous), Evapophyt, Héliosec, Osmofilm, Phytobarre (+dégradation bactérienne), Phytosec
    • Traitement biologique naturel (par compostage ou sur lit biologique) : Phytobac, Phytocompo.
  •  Selon le type de rejets générés :
    • Des déchets dangereux solides. Ces déchets sont généralement générés par les dispositifs qui font de l’évaporation. Il s’agit d’un résidu sec de produits phytosanitaires (il reste moins de 1% du volume initial d’effluents). Ils doivent être éliminés par un prestataire agréé, avec remise d’un bordereau de suivi de déchet (BSD), comme prévu par l’ADR et le Code de l’Environnement. Les déchets de certains dispositifs peuvent être collectés par Adivalor (Ecobang, Héliosec, Osmofilm). Les stations d’épurations génèrent aussi des déchets dangereux qui doivent être éliminés selon la réglementation : filtres, membranes et/ ou charbons actifs souillés.
    • Une eau propre : Ce sont les dispositifs qui séparent les pesticides de l’eau. L’eau rejetée devra respecter les lois sur l’eau pour pouvoir être rejetées dans le milieu naturel. Cela est très important, car l’utilisateur peut avoir des problèmes en cas de contrôle, et pourrait ne plus pouvoir utiliser le dispositif choisi (nous avons déjà vu des agriculteurs qui ne pouvaient plus utiliser le dispositif, car il rejetait une eau qui n’était pas assez dépolluée). Nous suggérons fortement aux personnes intéressées par ces dispositifs de demander aux fournisseurs une attestation de conformité aux lois sur l’eau de ces dispositifs. Une gestion rigoureuse de ces dispositifs est nécessaire pour qu’ils fonctionnent correctement.
    • Une boue de résidus phytosanitaires concentrés :  les dispositifs de type station d’épuration génèrent aussi ce qu’on appelle une boue concentrée, qui est un déchet dangereux liquide ou pâteux, et qui doit être éliminé par un prestataire agréé dans un centre spécialisé. Le volume de boue est généralement compris entre 5% et 15% du volume d’effluent initial.
      A noter : il est possible de réduire les volumes de ces boues avec ECOBANG pour en réduire le coût total d’élimination.
    • Les résidus épandables. Seuls les dispositifs Phytobac et Phytocompo génèrent un résidu épandable. Cette possibilité est une dérogation offerte par le Code de l’Environnement, après que ces dispositifs aient été reconnus par le Ministère de l’Ecologie.

Le schéma ci-dessous résume la situation :

Schéma des voies possibles pour gérer les effluents
Schéma résumant les technologies de gestion d'effluents phytosanitaires

Comment choisir votre dispositif de traitement des effluents phytosanitaires ?

Les agriculteurs disposent d’un large choix qui va leur permettre de répondre à presque tous les besoins.

D’un point de vue réglementaire, il existe 4 voies possibles pour gérer les effluents phytosanitaires résumés dans le schéma ci-dessous :

Schéma des voies possibles pour gérer les effluents
Schéma des voies possibles pour gérer les effluents

A partir de là, lorsque le choix est fait pour d’installer un dispositif de traitement des effluents phytosanitaires, et que vous apellerez la société Vento-Sol pour vous informer sur ECOBANG, nous voudrons d’abord comprendre votre besoin en matière de gestion des effluents phytosanitaires. Il vous faudra alors répondre aux questions suivantes :

  • Quelle est votre zone géographique : indispensable pour évaluer la capacité d’évaporation avec ECOBANG
  • Quels sont les volumes annuels générés : c’est évidemment la question la plus importante, afin que nous puissions dimensionner l’installation à prévoir. A noter : les volumes générés dépendent du nombre de traitements annuels, du nombre et de la taille des pulvérisateurs, et de la quantité d’eau par lavage. Nous vous suggérons de mesurer la quantité d’eau par lavage (en lisant votre compteur) la prochaine fois, pour pouvoir
    faire une estimation qui soit la plus proche possible de la réalité.
  • Avez-vous déjà des équipements existants sur place : cuve enterrée pour récupérer les effluents (si oui, quelles sont les dimensions), aire de lavage, pompe de relevage, avez-vous des anciennes cuves que vous pourriez réutiliser, autre dispositif de traitement des effluents qui est devenu sous-dimensionné, etc.
  • Quel serait votre rêve le plus fou : aspect esthétique important, disposition de la cuve (enterrée, semi-enterrée ou aérienne), installation sous l’aire de lavage, installation dans un bâtiment fermé, réutiliser au maximum les équipements existants, communiquer sur l’investissement que vous allez réaliser, etc.
  • Pensez vous installer le dispositif vous-même avec un kit ou voulez un matériel clef en main
 

Avec ces éléments, nous chercherons à proposer la solution qui nous semble être la mieux adaptée. Voici quelques exemples :

  • Un client souhaitait construire son aire de lavage par-dessus une fosse en béton qu’il avait déjà. Nous avons installé un ECOBANG sur mesure pour évaporer l’eau dans cette fosse positionnée sous l’aire de lavage :
Photo d'un ECOBANG sur une cuve enterrée
Photo d'un ECOBANG sur une cuve enterrée
  • Un agriculteur avait une ancienne cuve de stockage de vin qu’il n’utilisait plus. Nous y avons adapté un ECOBANG pour pouvoir la réutiliser
  • Un autre client avait déjà installé deux dispositifs Phytobac pour gérer les effluents. Cependant, ses volumes d’effluents ont augmenté, et le dispositif ne suffisait plus. Nous avons augmenté les performances du
    dispositif en installant un ECOBANG sur la cuve tampon, et en transformant en ECOBANG les Phytobac.
  • Sur un autre site, l’utilisateur souhaitait installer le matériel ECOBANG à l’extérieur et éviter l’introduction d’eau pluviales dans un bac de rétention. Nous avons façonné (nous sommes équipés pour cela) une bâche de protection sur mesure aux dimensions de son bac de rétention :
Les effluents sont récupérés dans deux ECOBANG IBC/ GRV (deux cuves de 1000L équipées d’ECOBANG). L’ensemble est posé sur un bac de rétention réglementaire. Enfin, une bâche façonnée sur mesure recouvre l’ensemble, et évite que le bac de rétention ne se remplisse d’eaux pluviales. La capacité d’évaporation totale de l’installation est d’environ 2500 à 3000 litres par an. Cette bâche de protection extérieure pour bac de rétention est une alternative simple à mettre en œuvre, et qui évite la construction d’un auvent. La société Vento-Sol est équipée des outils adaptés pour façonner ce type de produit sur mesure.
Photo d'un ECOBANG sur une cuve enterrée

Vous serez sans doute surpris de constater que la société Vento-Sol ne vienne pas chez vous voir votre contexte. C’est un choix totalement assumé, et décidé dès la conception initiale d’ECOBANG. En effet, notre politique est de réduire au maximum notre impact carbone, tout en réduisant au maximum les coûts, de façon à pouvoir proposer les prix les plus bas du marché. Nous nous sommes donc organisés pour bien comprendre votre besoin et votre contexte, via des échanges par téléphone et par email. Nous résumons, dans nos devis, ce que nous avons compris de nos échanges, et nous décrivons avec précisions l’offre réalisée.

Ainsi, l’entreprise n’a parcouru, en tout, que 35 000km sur les deux dernières années, principalement pour des livraisons et chantiers (environ 15 000km), des suivis de prototypes (environ 10 000km), et pour la
participation à des salons ou expositions (7000km).

La gamme ECOBANG est suffisamment pour répondre à quasiment tous les besoins, comme vous pourrez le voir dans notre page réalisations (qui est en train d’être régulièrement complétée).

La justice donne raison à Vento-Sol sur son interprétation de la réglementation

Comme vous pouvez le lire, nous donnons une autre interprétation de la réglementation que celle qui dit habituellement. Ainsi, la très grande majorité des acteurs du monde agricole pensent que seuls les dispositifs officiellement inscrits dans la liste du Ministère de l’Ecologie peuvent être utilisés comme dispositif de traitement des effluents phytosanitaires.
C’est pourtant totalement faux.

Nous pouvons sans aucun risque affirmer qu’il n’est pas obligatoire de choisir un dispositif de la liste officielle. Cela a d’ailleurs été confirmé par plusieurs décisions de justice en notre faveur. En effet, après plusieurs années de blocages administratifs, notre société a gagné tous ses procès face à l’Etat. Le Ministère de l’Ecologie a été condamné sur plusieurs points :

  • Le dispositif ECOBANG peut être commercialisé et utilisé pour
    traiter les effluents phytosanitaires, même s’il n’apparaît pas dans la
    liste officielle du Ministère,
  • La procédure de reconnaissance n’est pas adaptée à ECOBANG, parce que le dispositif ne génère aucun résidu épandable (et c’est aussi le cas pour quasiment tous les autres dispositifs). Nous pouvons donc confirmé que le Ministère s’est trompé dans la mise en application de la réglementation.

 

Ainsi, on peut même affirmer qu’il est possible d’auto-construire son dispositif de traitement des effluents phytosanitaires (mais cela ne vaut pas le coût, vu les tarifs très raisonnables d’ECOBANG). La seule obligation est de respecter le Code de l’Environnement et l’ADR, et c’est très facile :

  • La cuve de stockage doit être compatible chimiquement et évidemment étanche,
  • Les conditions de stockage doivent être respectées : bac de rétention obligatoire, sauf si la limite de propriété est à plus de à 10m et si tous les points d’eau (puit, fossé, rivière, etc.) sont un plus de 50m. Si elle est obligatoire, la rétention doit pouvoir contenir au moins 100% du volume de la cuve la plus grande, ou 50% du volume total qui y est stocké.
  • Le résidu doit être éliminé par un prestataire agréé, avec suivi par BSD (Bordereau de Suivi de Déchet).
Exemple de solution ECOBANG sur bac de rétention
Exemple de solution ECOBANG sur bac de rétention

ECOBANG, un dispositif particulièrement bien adapté pour le traitement des effluents phytosanitaires.

Le cahier des charges d’ECOBANG stipulait, dès sa conception en 2008, que le dispositif devait être adaptable à quasiment toutes les cuves existantes. C’était en effet la meilleure solution pour pouvoir réduire les coûts et pour pouvoir s’adapter à toutes les situations.

Grâce à cette qualité, il est été possible de concevoir une large gamme de solutions pour évaporer les effluents phytosanitaires dans leur cuve de stockage. La gamme proposée est composée de plusieurs solutions standards,
pour pouvoir gérer des volumes pouvant être très importants.

2 ecobang GRV-IBC
ECOBANG IBC - GRV
ECOBANG CP 900
ECOBANG CP 900
ECOBANG 2000 à 6000
ECOBANG 2000 à 6000

Et la société Vento-Sol est la seule capable d’équiper, sur mesure, n’importe quel contenant. Cette adaptabilité offre de nombreuses possibilités :

  • Evaporer les effluents dans des cuves enterrées, semi-enterrées ou hors sol,
  • Transformer en dispositif de traitement des effluents phytosanitaires des anciennes cuves de stockage vin,
  • Adaptabilité à des cuves quel que soit le matériaux (plastique, acier, béton, résine de polyester),
  • Compléter ou transformer d’autres dispositifs de traitement des effluents phytosanitaires (comme Osmofilm, Phytobac, etc.) pour en augmenter les performances avec très peu de modifications,
  • Adapter ECOBANG à des cuves qui seraient déjà installées pour récupérer les effluents phytosanitaires
Cuve bleue équipée du système de traitement des effluents phytosanitaires ECOBANG, devant un tracteur en viticulture, dans le département 66.
Cette cuve de 2000L a ensuite été enterrée, et permet à un viticulteur des pyrénées orientales de traiter ses effluents phytosanitaires. Les effluents coulent par gravité dans la cuve, d’où ils sont évaporés avec ECOBANG sur mesure
Gamme ECOBANG SUR MESURE
Installation spécifiquement conçue chez un viticulteur proche de Perpignan pour y évaporer au minimum 5000L par an. VENTO-SOL a fourni un couvercle spécifique adapté à la cuve béton semi-enterrée construite par le client. L’effluent s’écoule par gravité dans la cuve, d’où il est directement évaporé. Un gyrophare alerte l’utilisateur dans le cas un niveau haut est atteint.
Dans une usine EDF proche de Lyon, pour réduire les volumes d’effluents aqueux contaminés par des produits chimiques. un ECOBANG conçu sur mesure pour équiper une citerne enterrée de 5000L à double paroi. Cette réalisation est très particulière, l’entrée et la sortie d’air étant concentriques. L’objectif ici était de réduire les volumes pour réduire les coûts d’élimination des effluents.
Dans une usine EDF proche de Lyon, pour réduire les volumes d’effluents aqueux contaminés par des produits chimiques. un ECOBANG conçu sur mesure pour équiper une citerne enterrée de 5000L à double paroi. Cette réalisation est très particulière, l’entrée et la sortie d’air étant concentriques. L’objectif ici était de réduire les volumes pour réduire les coûts d’élimination des effluents.

Presque tout est imaginable et possible. Preuve de cette adaptabilité, la société Vento-Sol a même transformé un ancien bateau de plaisance en dispositif de traitement des effluents phytosanitaires équipé d’ECOBANG : cela s’appelle ECOBANG-NAVY.

ECOBANG : des prix et des partenariats officiels

En 2016, ECOBANG a reçu un prix de l’innovation lors du salon Tech&Bio de Libourne. En 2022, ECOBANG-SUR-MESURE a été lauréat de l’innovation lors du Salon Vinitech à Bordeaux.

Par ailleurs, la société Vento-Sol a signé, dès 2016, un partenariat avec ADIVALOR pour la collecte des résidus issus de l’utilisation d’ECOBANG.
L’utilisateur n’aura qu’à amener son déchet chez son distributeur, en même temps que les opérations de collecte ADIVALOR qui sont organisées.

Pour finir, le ECOBANG fait parti des équipements adaptés pour obtenir des certifications environnementales de type HVE. Le dispositif ECOBANG entre aussi dans le cadre de certains financement existants (PCAE, France Agrimer).

A ce jour (février 2024), plus de 450 dispositifs ECOBANG ont été installés chez des clients.