ECOBANG CP 900

L'ESSENTIEL

ECOBANG™ CP 900 (Caisse Palette) permet l’évaporation des effluents phytosanitaires contenus dans une caisse palette de 900 litres. Simple d’utilisation, sans entretien, le dispositif va réduire les volumes d’eaux usées jusqu’à l’obtention d’un résidu sec conditionné dans une sache.

Principe de fonctionnement

Le procédé ECOBANG™ repose sur une circulation d’air forcée et judicieusement orientée dans la cuve, qui va permettre l’évaporation de l’eau des effluents phytosanitaires.  Le système fonctionne sans aucun contact entre le liquide et l’appareil, ce qui garanti une grande fiabilité du système. La consommation électrique est très faible (<40W). Livré clef en main, le démarrage se fait en quelques minutes.

Sans bac de rétention supplémentaire

Cet équipement a été conçu pour proposer une solution qui puisse être utilisée sans bac de rétention. En effet, la réglementation en matière de stockage de matières dangereuses impose la double paroi. ECOBANG™ CP respecte cette obligation: la sache est le contenant principal, et la caisse palette fait office de bac de rétention.

Livraison clef en main et prêt à l’usage

Le dispositif est livré prêt à l’usage. L’utilisateur n’a plus qu’à le mettre en place sur son aire de stockage, en faisant les manipulations suivantes:

  • il installe la sache fournie dans la caisse palette et referme le couvercle
  • il sangle le couvercle pour éviter que des personnes non autorisées aient accès aux effluents phytosanitaires
  • les effluents peuvent  être introduits à présent dans la caisse. Un indicateur visuel de niveau permet d’éviter tout risque de débordement.

Une fois par an, une fois évaporé tout l’effluent,le résidu sec et conditionné dans la sache pourra être envoyé en destruction comme matière dangereuse. Une nouvelle sache peut alors être mise en place.

Le couvercle ne sera ouvert qu’une fois par an, pour retirer et remplacer la sache souillée. La sache souillée sera collectée et éliminée. En France, c’est l’Eco-Organisme ADIVALOR qui collectera la sache souillée lors des opérations de collectes.

Une capacité de traitement adaptée

L’évaporation est d’autant plus efficace que les températures sont chaudes et l’air sec. La capacité de traitement d’ECOBANG™ CP 900 varie donc selon la région et le climat. En France métropolitaine, les performances d’évaporation varient entre 400L/ an (en Picardie) à 1000L/ an (côte Atlantique) et plus de 2000L/ an (Sud-Ouest).

Plusieurs mise en oeuvre possibles

ECOBANG™ CP 900 permet une grande souplesse d’utilisation. De plus, il existe de nombreuses mises en oeuvre possibles pour s’adapter au mieux aux besoins exprimés.

  • “brancher” en série deux ECOBANG™: la capacité totale est alors augmentée de 50% sans consommation d’énergie électrique supplémentaire.
  • Utiliser plusieurs ECOBANG™ en parallèle.
  • Mettre le dispositif ECOBANG™ dans une serre, pour bénéficier de l’effet de serre et ainsi augmenter la température.

Il est aussi possible de coupler un ECOBANG™ IBC-GRV avec un ECOBANG™ Caisse palette.

Le dispositif est conforme à la réglementation (arrêté du 4 mai 2017 relatif à l’utilisation produits phytosanitaires et au traitement des effluents phytosanitaires), puisqu’il ne génère aucune déchet épandable. Il n’a pas besoin de reconnaissance pour pouvoir être utilisé dans le cadre du traitement des effluents phytosanitaires (ce qui a été confirmé en novembre 2020 par la Cour d’Appel de Bordeaux).

ECOBANG™ CP 900 est éligible aux différentes certifications environnementales existantes: plusieurs de nos clients ont obtenu le label HVE (Haute Valeur Environnementale).

Depuis mars 2016, la signature d’une convention avec l’éco-organisme A.D.I.VALOR va permettre la collecte et la destruction des saches souillées par le résidu déshydraté avec le dispositif ECOBANG™. Cliquer ici pour voir le communiqué de presse sur le sujet. Cette convention a été renouvelée en 2019.

Grâce à cette convention, la destruction du déchet final généré (résidu sec conditionné dans la sache) sera prépayé à l’achat d’ECOBANG™. Ce service apporté à nos clients agriculteurs simplifie grandement la gestion des effluents phytosanitaires.

Gestion des effluents industriels

  • Effluents de peintures, d’encres et de colles,
  • Effluents générés dans les laboratoires de chimie (eaux de rinçages et lavage des éprouvettes),
  • Et toutes autres types d’eaux sales qui contiennent des produits et substances dangereuses dilués dans de l’eau.
  • Etc.

Gestion des effluents de l’artisanat

  • Effluents de peintures, issus du lavage et rinçage des pinceaux chez les peintres du bâtiment,
  • Etc.

 

ECOBANG SUR MESURE

ECOBANG 2000 à 6000

ECOBANG IBC-GRV

Produits similaires

Questions fréquentes

Quel est la réglementation en matière de bac de rétention ?

Tout stockage de matière dangereuses liquides nécessite un bac de rétention, destiné à prévenir les éventuelles fuites du contenant principal. La réglementation prévoit de nombreuses dispositions. Concernant plus particulièrement la rétention pour les cuves de plus de 1000L de contenance (qui nous concernent avec ECOBANG), la rétention pouvoir contenir au moins 100% de la cuve la plus grande, ou 50% du volume total. Par exemple, une cuve de type GRV de 1000L nécessitera une rétention de 1000L. Mais le stockage de 2 cuves de 1000L (soit un total de 2000L stockés) nécessitera une rétention de 1000L (50% du total).

A noter : les effluents phytosanitaires sont les seuls effluents qui peuvent être stockés sans bac de rétention, sous réserve que :

1. La distance du stockage par rapport à la limite de propriété est supérieure à 10m (5 mètres en cas de stockage dans un bâtiment fermé).

2. La distance par rapport à un point d’eau (rivière, puit, fossé, etc.) est supérieure à 50m.

3. Que la zone n’est pas inondable.

Concernant plus spécifiquement ECOBANG IBC/ GRV, le matériel peut être facilement stocké sur un bac de rétention. Nous pouvons aussi fournir, sur demande, des bacs de rétention en acier galvanisé.

Comment sont gérés les résidus après l'évaporation ?

Dans l’agriculture, et dans le cadre du traitement des effluents phytosanitaires avec ECOBANG IBC/ GRV, nous avons signé, dès 2016, une convention avec ADIVALOR permettant la collecte des résidus issus de l’utilisation d’ECOBANG. Ainsi, après 5 ans d’utilisation, le dispositif ECOBANG sera démonté et installé sur une nouvelle cuve de type GRV/ IBC. L’ancien GRV, après avoir été bien refermé hermétiquement, pourra être amené chez le distributeur au moment des opérations de collecte ADIVALOR. La prestation est payable à l’achat d’ECOBANG. Le poids maximal admissible est de 100kg, soit environ 35kg de résidus secs… ce qui laisse beaucoup de marge.

Quelle est la quantité d’effluents phytosanitaires générés par hectares ?

Nous n’avons observé aucune corrélation entre la surface cultivée et les volumes d’effluents. Les volumes d’effluents phytosanitaires générés dépendent de nombreux autres facteurs :

1. Nombre de pulvérisateurs,

2. Taille et volume des pulvérisateurs,

3. Nombre de traitement,

4. De l’outillage utilisé pour laver et rincer (haute pression ou
pas),

5. Le niveau de propreté accepté par l’utilisateur.

Il est possible de faire une estimation grossière. Par exemple, nous constatons qu’en viticulture, la quantité d’eau nécessaire pour le lavage/rinçage d’un pulvérisateur d’environ 600L avec une lance haute pression nécessite environ 150 à 200L d’eau, ce qui, multiplié par le nombre de lavage, permet d’avoir une idée sur les volumes.

Mais l’idéal pour évaluer les volumes d’effluents phytosanitaires générés annuellement est de mesurer la quantité d’eau consommée par lavage. Cela peut être fait facilement de deux façons : soit en lisant la consommation sur votre compteur d’eau, soit en chronométrant le lavage après avoir mesurer le débit d’eau.

Y a-t-il une évaporation dans l'air des effluents phytosanitaires ?

Si le produit phytosanitaire n’est pas volatile, alors il ne pourra pas s’évaporer avec ECOBANG. Au contraire, si le produit phytosanitaire est volatile, alors la partie volatile qui compose aussi les effluents phytosanitaires pourra s’évaporer. Cependant, nous considérons que cela ne doit pas être considéré comme un problème, pour plusieurs raisons évidente :

1. Les produits phytosanitaires ont déjà été homologués pour un usage à l’air libre. Si la volatilité et la dangerosité des produits sont problématiques et avérés, alors il appartient à l’administration d’interdire ledit produit… on ne * retrouvera alors plus ce produit volatile dans les effluents.

2. Les effluents phytosanitaires sont composés d’une faible quantité de fond de cuves (généralement moins de 10L) et d’eau de lavage et rinçages. Autrement dit, la concentration de produits phytosanitaires dans les effluents est très faible, et leur quantité est de toute façon négligeable par rapport à ce qui est pulvérisé au champ : nous constatons qu’il reste toujours largement moins de 1kg par m3 d’eau (0,1% de résidus).

3. Il n’existe aucune norme de rejet dans l’air en produits phytosanitaires à ne pas dépasser… par conséquent, il est impossible de faire une analyse.

Par analogie, on peut comparer les effluents phytosanitaires aux eaux de lavage de pinceaux de peinture : les solvants présents dans les peintures s’évaporent du mur. Pourquoi se préoccuper de la volatilité de la peinture contenue dans l’eau de lavage du pinceau (largement diluée) alors que l’on accepte que les solvants de la peinture brute appliquée sur le mur puisse s’évaporer.

Quelles sont les différentes technologies existantes en matières de traitement des effluents phytosanitaires ?

Il existe de nombreuses solutions pour gérer les effluents phytosanitaires, qu’il est possible de classer dans 4 catégories en fonction des résidus qui sont générés :

1. Les dispositifs, tels ECOBANG, qui génèrent uniquement un déchet dangereux déshydraté : ces dispositifs doivent appliquer le code de l’environnement, et le déchet doit être éliminé par un prestataire agréé. Pour ECOBANG et le traitement des effluents phytosanitaires, le prestataire est ADIVALOR.

2. Les dispositifs qui dépolluent l’effluent : ce sont des stations d’épuration, qui vont générer d’une côté une boue d’effluents phytosanitaires concentrés (à éliminer comme déchets dangereux ou qu’il est possible d’évaporer avec ECOBANG), et de l’autre côté une eau propre (qui peut être rejetée dans le milieu naturel après avoir vérifié qu’elle respecte les lois sur l’eau. Certains dispositifs génèrent aussi des résidus
dangereux (filtres, charbons actifs, etc., à faire traiter comme déchet dangereux).

3. Les dispositifs qui font du traitement biologique, et qui génère un résidu épandable. Il n’y a que deux dispositifs qui entrent dans ce cadre, et il faut respecter l’arrêté du 4 mai 2017 pour cela.

Pourquoi ECOBANG n'apparaît pas dans la liste des dispositifs de traitement des effluents phytosanitaires reconnus ?

C’est une longue histoire. Vento-Sol a subi de nombreux blocages administratifs inutiles, dès son démarrage en 2010. Entre 2015 et 2021, nous avons successivement saisi le Tribunal Administratif de Toulouse, la Cour d’Appel de Bordeaux, la Cour de Cassation et le Conseil d’Etat… et tous ont donné raison à Vento-Sol. Le Ministère de l’Ecologie a été condamné pour faute.

En résumé, la justice a confirmé qu’ECOBANG n’entrait pas dans le cadre de la procédure de reconnaissance, et que nous pouvions commercialiser ECOBANG dans le cadre du respect du Code de l’Environnement.

La justice a ainsi confirmé que la procédure de reconnaissance n’avait qu’un seul objectif : autoriser l’épandage des résidus, ce qui concerne uniquement 2 dispositifs. Autrement dit, 16 dispositifs sur 18 ne devraient pas apparaître dans la liste officielle du Ministère.

Quelle est la réglementation en matière de gestion des effluents phytosanitaires ?

La gestion des effluents phytosanitaires est réglementée par le Code de l’Environnement tout d’abord, et l’arrêté du 4 mai 2017 relatif à l’utilisation des produits phytosanitaires (https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000034603791) donne quelques
consignes et dérogations. particulières par rapport au Code de l’Environnement.

La façon la plus simple d’appliquer la réglementation est tout d’abord de suivre l’arborescence suivante :

Dans le cas plus spécifique d’ECOBANG (cas n°4), il faut donc appliquer uniquement le Code de l’Environnement. C’est simple à faire :

1. La cuve de stockage doit être compatible chimiquement avec les produits phytosanitaires.

2. La cuve de stockage doit évidemment être étanche.

3. Un bac de rétention ou une double paroi est nécessaire, sauf si les distances par rapport aux points d’eau (50m) et aux limites de propriétés et aux bâtiments habités (10m) sont respectées,

4. Les effluents et les résidus ne doivent pas être rejetés dans le milieu naturel, mais ils doivent être collectés et éliminés par un prestataire agréé.

ECOBANG n'est pas dans la liste officielle... puis je avoir un problème avec l'administration ?

Depuis 2015, plus de 450 dispositifs ECOBANG ont été commercialisés. Jamais aucun client n’a rencontré de difficultés avec l’administration (police de l’eau ou police de l’environnement). La raison en est très simple : ECOBANG permet à ses utilisateurs de travail dans le cadre du code de l’environnement.

Nous pouvons rajouter qu’ECOBANG n’a jamais été un prétexte pour empêcher l’obtention d’une certification environnementale (HVE, Bio, etc.), toujours pour la même raison que le dispositif permet le respect du Code de l’Environnement.

Le seul point sensiblement bloquant qui peut arriver est un refus des financements dans certaines régions (à la date du 9 juin 2023, seule la région Pays de la Loire refusait les financements, au prétexte qu’ECOBANG n’était pas dans la liste officielle. Mais il n’y a pas de blocages dans les autres régions. De plus, France Agrimer a aussi validé les financements d’ECOBANG à plusieurs arboriculteurs.

Quelle est la quantité d'effluents phytosanitaires générés par hectares ?

Nous n’avons observé aucune corrélation entre la surface cultivée et les volumes d’effluents. Les volumes d’effluents phytosanitaires générés dépendent de nombreux autres facteurs :

1. Nombre de pulvérisateurs,

2. Taille et volume des pulvérisateurs,

3. Nombre de traitement,

4. De l’outillage utilisé pour laver et rincer (haute pression ou
pas),

5. Le niveau de propreté accepté par l’utilisateur.

Il est possible de faire une estimation grossière. Par exemple, nous constatons qu’en viticulture, la quantité d’eau nécessaire pour le lavage/rinçage d’un pulvérisateur d’environ 600L avec une lance haute pression nécessite environ 150 à 200L d’eau, ce qui, multiplié par le nombre de lavage, permet d’avoir une idée sur les volumes.

Mais l’idéal pour évaluer les volumes d’effluents phytosanitaires générés annuellement est de mesurer la quantité d’eau consommée par lavage. Cela peut être fait facilement de deux façons : soit en lisant la consommation sur votre compteur d’eau, soit en chronométrant le lavage après avoir mesurer le débit d’eau.

Comment sont gérés les résidus après l'évaporation ?

Après plusieurs années d’utilisation, des résidus se déposeront dans le fond de la cuve. Occasionnellement, après plus de 10 ans, vous pourrez faire curer votre cuve par un prestataire agréé.

Dans le domaine des effluents phytosanitaires, le volume de résidus est très faible (souvent inférieur à 500g de résidus par tonne d’eau). Par conséquent, après 10 ans d’utilisation, il reste au maximum 3 à 5 cm de résidus en fond de cuve… soit quasiment rien. Si vous le souhaitez, vous pouvez faire faire par un prestataire agréé un curage de la cuve.

Trouvez la solution qui vous convient !