Foire aux questions

FAQ ECOBANG

Quel est la réglementation en matière de bac de rétention ?

Tout stockage de matière dangereuses liquides nécessite un bac de rétention, destiné à prévenir les éventuelles fuites du contenant principal. La réglementation prévoit de nombreuses dispositions. Concernant plus particulièrement la rétention pour les cuves de plus de 1000L de contenance (qui nous concernent avec ECOBANG), la rétention pouvoir contenir au moins 100% de la cuve la plus grande, ou 50% du volume total. Par exemple, une cuve de type GRV de 1000L nécessitera une rétention de 1000L. Mais le stockage de 2 cuves de 1000L (soit un total de 2000L stockés) nécessitera une rétention de 1000L (50% du total).

A noter : les effluents phytosanitaires sont les seuls effluents qui peuvent être stockés sans bac de rétention, sous réserve que :

1. La distance du stockage par rapport à la limite de propriété est supérieure à 10m (5 mètres en cas de stockage dans un bâtiment fermé).

2. La distance par rapport à un point d’eau (rivière, puit, fossé, etc.) est supérieure à 50m.

3. Que la zone n’est pas inondable.

Concernant plus spécifiquement ECOBANG IBC/ GRV, le matériel peut être facilement stocké sur un bac de rétention. Nous pouvons aussi fournir, sur demande, des bacs de rétention en acier galvanisé.

Comment sont gérés les résidus après l'évaporation ?

Dans l’agriculture, et dans le cadre du traitement des effluents phytosanitaires avec ECOBANG IBC/ GRV, nous avons signé, dès 2016, une convention avec ADIVALOR permettant la collecte des résidus issus de l’utilisation d’ECOBANG. Ainsi, après 5 ans d’utilisation, le dispositif ECOBANG sera démonté et installé sur une nouvelle cuve de type GRV/ IBC. L’ancien GRV, après avoir été bien refermé hermétiquement, pourra être amené chez le distributeur au moment des opérations de collecte ADIVALOR. La prestation est payable à l’achat d’ECOBANG. Le poids maximal admissible est de 100kg, soit environ 35kg de résidus secs… ce qui laisse beaucoup de marge.

Quelle est la quantité d’effluents phytosanitaires générés par hectares ?

Nous n’avons observé aucune corrélation entre la surface cultivée et les volumes d’effluents. Les volumes d’effluents phytosanitaires générés dépendent de nombreux autres facteurs :

1. Nombre de pulvérisateurs,

2. Taille et volume des pulvérisateurs,

3. Nombre de traitement,

4. De l’outillage utilisé pour laver et rincer (haute pression ou
pas),

5. Le niveau de propreté accepté par l’utilisateur.

Il est possible de faire une estimation grossière. Par exemple, nous constatons qu’en viticulture, la quantité d’eau nécessaire pour le lavage/rinçage d’un pulvérisateur d’environ 600L avec une lance haute pression nécessite environ 150 à 200L d’eau, ce qui, multiplié par le nombre de lavage, permet d’avoir une idée sur les volumes.

Mais l’idéal pour évaluer les volumes d’effluents phytosanitaires générés annuellement est de mesurer la quantité d’eau consommée par lavage. Cela peut être fait facilement de deux façons : soit en lisant la consommation sur votre compteur d’eau, soit en chronométrant le lavage après avoir mesurer le débit d’eau.

Y a-t-il une évaporation dans l'air des effluents phytosanitaires ?

Si le produit phytosanitaire n’est pas volatile, alors il ne pourra pas s’évaporer avec ECOBANG. Au contraire, si le produit phytosanitaire est volatile, alors la partie volatile qui compose aussi les effluents phytosanitaires pourra s’évaporer. Cependant, nous considérons que cela ne doit pas être considéré comme un problème, pour plusieurs raisons évidente :

1. Les produits phytosanitaires ont déjà été homologués pour un usage à l’air libre. Si la volatilité et la dangerosité des produits sont problématiques et avérés, alors il appartient à l’administration d’interdire ledit produit… on ne * retrouvera alors plus ce produit volatile dans les effluents.

2. Les effluents phytosanitaires sont composés d’une faible quantité de fond de cuves (généralement moins de 10L) et d’eau de lavage et rinçages. Autrement dit, la concentration de produits phytosanitaires dans les effluents est très faible, et leur quantité est de toute façon négligeable par rapport à ce qui est pulvérisé au champ : nous constatons qu’il reste toujours largement moins de 1kg par m3 d’eau (0,1% de résidus).

3. Il n’existe aucune norme de rejet dans l’air en produits phytosanitaires à ne pas dépasser… par conséquent, il est impossible de faire une analyse.

Par analogie, on peut comparer les effluents phytosanitaires aux eaux de lavage de pinceaux de peinture : les solvants présents dans les peintures s’évaporent du mur. Pourquoi se préoccuper de la volatilité de la peinture contenue dans l’eau de lavage du pinceau (largement diluée) alors que l’on accepte que les solvants de la peinture brute appliquée sur le mur puisse s’évaporer.

Quelles sont les différentes technologies existantes en matières de traitement des effluents phytosanitaires ?

Il existe de nombreuses solutions pour gérer les effluents phytosanitaires, qu’il est possible de classer dans 4 catégories en fonction des résidus qui sont générés :

1. Les dispositifs, tels ECOBANG, qui génèrent uniquement un déchet dangereux déshydraté : ces dispositifs doivent appliquer le code de l’environnement, et le déchet doit être éliminé par un prestataire agréé. Pour ECOBANG et le traitement des effluents phytosanitaires, le prestataire est ADIVALOR.

2. Les dispositifs qui dépolluent l’effluent : ce sont des stations d’épuration, qui vont générer d’une côté une boue d’effluents phytosanitaires concentrés (à éliminer comme déchets dangereux ou qu’il est possible d’évaporer avec ECOBANG), et de l’autre côté une eau propre (qui peut être rejetée dans le milieu naturel après avoir vérifié qu’elle respecte les lois sur l’eau. Certains dispositifs génèrent aussi des résidus
dangereux (filtres, charbons actifs, etc., à faire traiter comme déchet dangereux).

3. Les dispositifs qui font du traitement biologique, et qui génère un résidu épandable. Il n’y a que deux dispositifs qui entrent dans ce cadre, et il faut respecter l’arrêté du 4 mai 2017 pour cela.

Pourquoi ECOBANG n'apparaît pas dans la liste des dispositifs de traitement des effluents phytosanitaires reconnus ?

C’est une longue histoire. Vento-Sol a subi de nombreux blocages administratifs inutiles, dès son démarrage en 2010. Entre 2015 et 2021, nous avons successivement saisi le Tribunal Administratif de Toulouse, la Cour d’Appel de Bordeaux, la Cour de Cassation et le Conseil d’Etat… et tous ont donné raison à Vento-Sol. Le Ministère de l’Ecologie a été condamné pour faute.

En résumé, la justice a confirmé qu’ECOBANG n’entrait pas dans le cadre de la procédure de reconnaissance, et que nous pouvions commercialiser ECOBANG dans le cadre du respect du Code de l’Environnement.

La justice a ainsi confirmé que la procédure de reconnaissance n’avait qu’un seul objectif : autoriser l’épandage des résidus, ce qui concerne uniquement 2 dispositifs. Autrement dit, 16 dispositifs sur 18 ne devraient pas apparaître dans la liste officielle du Ministère.

Quelle est la réglementation en matière de gestion des effluents phytosanitaires ?

La gestion des effluents phytosanitaires est réglementée par le Code de l’Environnement tout d’abord, et l’arrêté du 4 mai 2017 relatif à l’utilisation des produits phytosanitaires (https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000034603791) donne quelques
consignes et dérogations. particulières par rapport au Code de l’Environnement.

La façon la plus simple d’appliquer la réglementation est tout d’abord de suivre l’arborescence suivante :

Dans le cas plus spécifique d’ECOBANG (cas n°4), il faut donc appliquer uniquement le Code de l’Environnement. C’est simple à faire :

1. La cuve de stockage doit être compatible chimiquement avec les produits phytosanitaires.

2. La cuve de stockage doit évidemment être étanche.

3. Un bac de rétention ou une double paroi est nécessaire, sauf si les distances par rapport aux points d’eau (50m) et aux limites de propriétés et aux bâtiments habités (10m) sont respectées,

4. Les effluents et les résidus ne doivent pas être rejetés dans le milieu naturel, mais ils doivent être collectés et éliminés par un prestataire agréé.

ECOBANG n'est pas dans la liste officielle... puis je avoir un problème avec l'administration ?

Depuis 2015, plus de 450 dispositifs ECOBANG ont été commercialisés. Jamais aucun client n’a rencontré de difficultés avec l’administration (police de l’eau ou police de l’environnement). La raison en est très simple : ECOBANG permet à ses utilisateurs de travail dans le cadre du code de l’environnement.

Nous pouvons rajouter qu’ECOBANG n’a jamais été un prétexte pour empêcher l’obtention d’une certification environnementale (HVE, Bio, etc.), toujours pour la même raison que le dispositif permet le respect du Code de l’Environnement.

Le seul point sensiblement bloquant qui peut arriver est un refus des financements dans certaines régions (à la date du 9 juin 2023, seule la région Pays de la Loire refusait les financements, au prétexte qu’ECOBANG n’était pas dans la liste officielle. Mais il n’y a pas de blocages dans les autres régions. De plus, France Agrimer a aussi validé les financements d’ECOBANG à plusieurs arboriculteurs.

Quelle est la quantité d'effluents phytosanitaires générés par hectares ?

Nous n’avons observé aucune corrélation entre la surface cultivée et les volumes d’effluents. Les volumes d’effluents phytosanitaires générés dépendent de nombreux autres facteurs :

1. Nombre de pulvérisateurs,

2. Taille et volume des pulvérisateurs,

3. Nombre de traitement,

4. De l’outillage utilisé pour laver et rincer (haute pression ou
pas),

5. Le niveau de propreté accepté par l’utilisateur.

Il est possible de faire une estimation grossière. Par exemple, nous constatons qu’en viticulture, la quantité d’eau nécessaire pour le lavage/rinçage d’un pulvérisateur d’environ 600L avec une lance haute pression nécessite environ 150 à 200L d’eau, ce qui, multiplié par le nombre de lavage, permet d’avoir une idée sur les volumes.

Mais l’idéal pour évaluer les volumes d’effluents phytosanitaires générés annuellement est de mesurer la quantité d’eau consommée par lavage. Cela peut être fait facilement de deux façons : soit en lisant la consommation sur votre compteur d’eau, soit en chronométrant le lavage après avoir mesurer le débit d’eau.

Comment sont gérés les résidus après l'évaporation ?

Après plusieurs années d’utilisation, des résidus se déposeront dans le fond de la cuve. Occasionnellement, après plus de 10 ans, vous pourrez faire curer votre cuve par un prestataire agréé.

Dans le domaine des effluents phytosanitaires, le volume de résidus est très faible (souvent inférieur à 500g de résidus par tonne d’eau). Par conséquent, après 10 ans d’utilisation, il reste au maximum 3 à 5 cm de résidus en fond de cuve… soit quasiment rien. Si vous le souhaitez, vous pouvez faire faire par un prestataire agréé un curage de la cuve.

FAQ DESHYDRATEUR SOLAIRE

Quels types d'aliments peut-on déshydrater avec un déshydrateur solaire ?

Vous pouvez déshydrater une grande variété d’aliments, tels que les fruits, les légumes, les herbes aromatiques, les viandes et les poissons. Certains déshydrateurs solaires peuvent également être utilisés pour faire sécher des grains ou des fruits à coque.

Combien de temps faut-il pour déshydrater les aliments avec un déshydrateur solaire ?

Le temps de déshydratation varie en fonction de plusieurs facteurs, notamment l’intensité du soleil, le type d’aliments et l’épaisseur des tranches. Cela dépend aussi du nombre d’aliment introduits dans le déshydrateur. En général, cela peut prendre de quelques heures à plusieurs jours.

Pour certains produits, comme les tomates par exemple, nous recommandons de ne pas remplir totalement le déshydrateur. En effet, les tomates contiennent beaucoup d’eau, et ont tendance à s’abîmer rapidement. Il est donc nécessaire d’accélérer l’évaporation pour éviter la dégradation du produit. D’autres produits alimentaires sont beaucoup plus facile à déshydrater, comme les pommes, les figues.

Peut-on utiliser un déshydrateur alimentaire solaire par temps nuageux ?

Bien que les déshydrateurs solaires fonctionnent mieux par temps ensoleillé, ils fonctionnent aussi avec une luminosité réduite. Cependant, le processus de déshydratation peut prendre plus de temps par temps nuageux. Nous recommandons de prévoir au moins une première journée entière de beau soleil, pour que l’évaporation soit maximale au début lorsqu’il y a encore beaucoup d’eau dans les aliments. Le séchage peut ensuite être moins rapide le jours suivant.

Comment entretenir un déshydrateur alimentaire solaire ?

Pour entretenir votre déshydrateur solaire, vous pouvez suivre ces conseils :

– Nettoyez régulièrement les plateaux de séchage et le couvercle pour éviter l’accumulation de résidus.
– Rangez le déshydrateur dans un endroit sec et à l’abri de l’humidité lorsqu’il n’est pas utilisé, ou couvrez le avec la bâche fabriquée sur mesure, que nous pouvons aussi fournir sur demande.

FAQ SOLARAIR

Est-ce que le chauffage solaire à air fonctionne toute l'année ?

Oui, le chauffage solaire à air peut fonctionner toute l’année. Cependant, son efficacité peut varier en fonction des conditions météorologiques et de l’ensoleillement. Les performances seront généralement meilleures pendant les saisons plus ensoleillées, mais même par temps nuageux, le système peut encore produire de la chaleur. De plus, en été et à certaines périodes du printemps/ automne, il convient d’arrêter le déshydrateur, pour éviter qu’il n’introduise de l’air chaud dans l’habitat.

Est-ce que j'ai besoin d'un système de stockage pour le chauffage solaire à air ?

Un chauffage solaire à air ne nécessite pas de système de stockage d’énergie, car il fonctionne en temps réel. Lorsque le soleil brille, le système produit de la chaleur et la diffuse immédiatement. Le stockage de la chaleur se fera naturellement dans l’habitat : les murs, par exemple, sont aussi des accumulateurs, qui diffuseront la chaleur lorsque le déshydrateur est arrêté pendant la nuit.

Est-ce que je peux combiner un chauffage solaire à air avec d'autres sources de chauffage ?

Oui, vous pouvez combiner un chauffage solaire à air avec toutes les autres sources de chauffage. C’est même souhaitable. En effet, le capteur solaire ne pourra pas couvrir toute la production de chauffage nécessaire sur l’année. Il ne pourra fonctionner que lorsque l’ensoleillement est suffisant. Il faut le voir comme un chauffage complémentaire.

Puis-je utiliser le capteur solaire dans une maison secondaire ?

Très clairement oui. Votre maison secondaire n’est pas utilisée pendant une bonne partie de l’année. Le logement va donc se refroidir en hiver, ce qui peut y provoquer de la condensation et un développement de moisissures. De plus, le besoin en chauffage sera très important si vous souhaitez utiliser le bien en hiver.

Au contraire, avec un capteur solaire, le bâtiment sera ventilé toute l’année, et l’air sera réchauffé. Votre habitat sera donc aéré toute l’année, et plus chaud.

Le capteur solaire apporte t'il des poussières dans l'habitat ?

Très peu. La grande partie de la poussière est composée des particules qui se détachent des matériaux, des tissus, des aliments, de la peau et des poils humains et des animaux de compagnie, etc. Il est d’ailleurs recommandé d’aéré tous les jours le logement.

Le chauffage solaire apportera de l’air frais dans l’habitat, et il sera en plus réchauffé.

Il permet en outre de réduire l’humidité de l’air dans le bâtiment.